
Des ateliers d’écriture en pleine nature
Après une rencontre en juin, autour du thème des jardins dont les écrivant.e.s ont laissé quelques empreintes à la fin de l’article, nos ateliers estivaux se posent en pleine nature. Dans l’inspirante plaine bordée par les villages de Caille et d’Andon.
Le prochain atelier d’écriture créative aura lieu le dimanche 19 juillet sur une journée complète. De 9h30 à 17h30. Le thème du jour sera “Escales”.
Je vous invite à un voyage par le seul pouvoir des mots. Laisser votre stylo vous amenez à pratiquer l’école buissonnière afin de vous rendre dans des lieux magiques. Quoi de mieux en période estivale que de passer une journée à s’immerger dans le flot des pensées et ainsi créer un voyage avec escales au pays de tous les possibles.
Le tarif est de 24€/personne pour la journée. L’adresse vous sera communiquée en message privé ? dès votre inscription. Attention : 10 personnes maximum.
Un peu pour vous donner envie, un peu pour aider les écrivant.e.s à prendre confiance, voici quelques extraits de leurs textes….
« C’est un jardin ouvrier, renaissance d’une habitude d’antan où chaque villageois avait un lopin de terre pour cultiver ses légumes. On peut apercevoir celui-ci de la route menant à Opio. C’est un plaisir des yeux lorsque les chemins de promenade vous y amènent. Chacun des jardiniers a aménagé avec grâce les abords de son carré de terre, tout est bien entretenu, bien propre. Les légumes offrent leur verdure et leur production au soleil. Des œillets d’Inde pour protéger les plantations, les sauvant ainsi de certains insectes gourmands qui ne laisseraient rien au valeureux jardinier. Et tout autour des armées de papillons, d’abeilles qui viennent profiter de l’aubaine des fleurs. Qu’ils vont être fiers, ces jours prochains, d’arriver chez eux les bras chargés de beaux légumes qui on le sait tous, ont le goût de notre soleil et des effets de notre nature si belle. [….] Pourvu que cette habitude s’installe de plus en plus car cela entraine la convivialité, les échanges et le bonheur des bonnes choses. » Nicole C.
« Dans le jardin de l’amour, amour avec un grand A, j’ai semé des graines en forme de cœur. Elles ont attendu que l’ambiance s’y prête, car elle sont sensibles aux humeurs, pour germer. Je les ai arrosée avec ma joie et mes larmes, ma patience et ma bienveillance. De la forêt j’ai rapporté des idées, murmurées par mes arbres préférés alors que je les câlinais. « les plantes sont sensibles, m’a dit le hêtre, mais elles sont aussi puissantes. Si tu veux qu’elles s’épanouissent et prennent leurs places en ce monde, nourris les d’éternel maintenant. » Je sais le hêtre fort sage et me suis mise à chercher l’éternel maintenant…et puis je crois que j’ai compris. Me suis agenouillée à côté de mes plantes chéries, j’ai fermé mes yeux, ai plongé mes racines qui se sont mêlées aux leurs. J’ai levé mes bras vers le ciel et au rythme de ma respiration, je me suis laissé bercée. La magie a opéré, l’énergie a circulé, le bonheur du moment présent, les plantes se sont élevées. Mon jardin épanouit, nous communique chaque jour joie et sérénité, pétillance et douceur. Merci mon ami le hêtre. » Dominique R.
« L’amour toujours, des plantes, des fleurs, des arbres fruitiers, de la nature et encore de ceux qui aiment en prendre soin, la mettre en valeur, sans la desservir, ni l’asservir. En faire une harmonie de couleurs, posant délicatement de fleurs en fleurs dans un ballet aérien incessant. d’odeur, de saveurs, de texture, jouer avec les hauteurs, le volume pour accueillir toutes sortes d’animaux, d’oiseaux, d’insectes et de papillons, pleins de papillons qui virevoltent avec légèreté.
Peut-on vraiment ordonner l’exubérance de la nature ? La domestiquer en un rangement linéaire, strict, asymétrique ou bien la laisser proliférer à son gré et devenir envahissante ?
Faut-il couper la ronce et dire adieu aux mûres, arracher les orties et se priver de ses vertus ? Cueillir les fleurs de sureau et en faire de délicieux beignets ? La nature est si généreuse, quel est le secret pour la magnifier ? » Mireille V.